Juriste agricole
Le juriste agricole informe, fournit des conseils et rédige des actes pour les besoins des exploitants ou des organisations professionnelles agricoles en matière juridique.
Le juriste agricole travaille pour une organisation professionnelle (syndicat par exemple) ou pour une grande entreprise. Il est souvent spécialisé dans un droit particulier (droit fiscal, droit du travail, droit des sociétés). Disponible, il travaille essentiellement au bureau mais se déplace parfois aussi sur le terrain où sa présence peut-être nécessaire, pour des audits par exemple. Ses horaires sont fixes, mais peuvent connaître des variations (réunions le soir). Autonome, il organise librement son emploi du temps. Son activité évolue selon l'actualité (dossier sur les 35 heures par exemple). Il agit sous l'autorité d'un directeur de service ou d'entreprise, ou des élus professionnels de son organisation.
FORMATIONS 1
Quelles sont les missions ?
- Il répond aux questions ou aux sollicitations qui donneront éventuellement lieu à une prestation.
- Il apporte des conseils sur les aspects relationnels en vue d'atténuer des conflits naissants au sein des exploitations ou des entreprises.
- Il intervient en prévention, analyse les risques (les conséquences en cas de licenciement ou dans la rédaction d'un acte par exemple).
- En cas de recours, il sollicite si besoin un avocat.
- Il anime ou participe à des stages de formation ou à des réunions d'information (ex : la prévention des risques), éventuellement sur le terrain.
- Il présente les dossiers législatifs (sur les 35 heures par exemple).
Le juriste agricole fournit des prestations personnalisées et en développe de nouvelles :
- Il mène des audits : vérification de la présence des documents nécessaires et proposition de contrat en cas de manques constatés.
- Il effectue des recherches pour répondre aux questions ou élaborer des documents juridiques.
- Il rédige des actes (contrats de travail, baux ruraux...) et les fait enregistrer.
- Il élabore de nouveaux produits ou de nouvelles prestations (audits pour les agriculteurs employeurs par exemple).
Le juriste agricole prépare ses interventions :
- Il reçoit et trie l'information quotidienne ou de périodicité différente.
- Il réalise un travail de lecture et de classement si besoin, par thèmes, afin d'accéder rapidement à la documentation.
- Il étudie et analyse la législation, la réglementation, la jurisprudence, la théorie et les commentaires de droit de façon permanente.
- Il rédige des synthèses en vue d'une éventuelle diffusion (articles pour des bulletins d'information ou pour la presse), laquelle peut susciter des contacts ultérieurs.
- Il envisage les conditions juridiques à introduire dans les documents afin de prémunir les clients ou les adhérents contre d'éventuels risques.
- Il crée des modèles d'actes afin de pouvoir les individualiser efficacement.
Conditions d’exercice
Le juriste agricole travaille pour une organisation professionnelle (syndicat par exemple) ou pour une grande entreprise. Il est souvent spécialisé dans un droit particulier (droit fiscal, droit du travail, droit des sociétés).
Disponible, il travaille essentiellement au bureau mais se déplace parfois aussi sur le terrain où sa présence peut-être nécessaire, pour des audits par exemple. Ses horaires sont fixes, mais peuvent connaître des variations (réunions le soir).
Autonome, il organise librement son emploi du temps. Son activité évolue selon l'actualité (dossier sur les 35 heures par exemple). Il agit sous l'autorité d'un directeur de service ou d'entreprise, ou des élus professionnels de son organisation.
Compétences et qualités
Les perspectives d'évolution
Il peut également choisir de travailler dans un cabinet de consultants, d'avocats ou s'installer à son compte.
Avec des compétences complémentaires, il pourra envisager un poste de formateur ou des fonctions moins juridiques (en direction des ressources humaines ou dans d'autres fonctions administratives...)
Les formations pour devenir Juriste agricole
Les formations existent en formation scolaire ou en apprentissage suivant les etablissements.
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