Des métiers qui ont du sens

Être utile, jouer un rôle dans la société, contribuer à des changements positifs, des valeurs à retrouver dans l'enseignement agricole.

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Les jeunes de l’enseignement agricole donnent de la voix !

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Les jeunes de l’enseignement agricole donnent de la voix !

Dans le cadre de la dernière campagne de communication de l’Aventure du vivant, des jeunes apprenants partagent leur expérience de l’enseignement agricole avec des invités exceptionnels. Contenu à découvrir dans des podcasts !

Dans le cadre de la dernière campagne de communication de l’Aventure du vivant, des jeunes apprenants partagent leur expérience de l’enseignement agricole avec des invités exceptionnels. Scientifique, chef de renom, ou encore influenceur sont entre autres les invités de choix qui échangent sur les enjeux de l’enseignement agricole à travers un tout nouveau format, celui du podcast.

Ce contenu est l’occasion de découvrir l’enseignement agricole autrement en s'immergeant complètement dans cet environnement à travers des bruits, des sons et des voix propres à celui-ci.

Au programme de ces podcasts, des passionnés qui vous transporteront dans l'univers des métiers du vivant !

Capucine, Noémie, et Alexandre sont les premiers aventuriers à partager leur expérience de la vie dans l’enseignement agricole et de leur parcours professionnel. Ils évoquent également leur questionnement pour l’avenir ainsi que leur rôle en faveur de l’environnement et pour assurer la pérennité de leurs métiers.

Les six premiers épisodes sont consacrés à l’écologie, la question du bien manger, l’expérience de la vie dans un établissement de l’enseignement agricole, comment arrive-t-on au Stade de France depuis l'enseignement agricole, l'animation des territoires et les services à la personne. Ils sont tous disponibles sur les plateformes d’écoute et seront bientôt complétés par de nouveaux épisodes.
Prochainement, l'épisode consacré au patrimoine sera mis en ligne.

Pour découvrir l’ensemble de ces nouveaux contenus, rendez-vous sur les plateformes d’écoute et ici : https://podcast.ausha.co/les-aventuriers-du-vivant

N’hésitez pas à liker et partager ces voix sans modération pour faire découvrir au plus grand nombre l’univers des métiers du vivant !

les aventuriers du vivant podcast

 

Enseignement agricole : les écoles nationales vétérinaires sont accessibles en post-bac sur Parcoursup

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Les écoles nationales vétérinaires sont accessibles en post-bac sur Parcoursup

Cette année, les élèves de classe Terminale qui souhaitent devenir vétérinaire peuvent s’inscrire dès à présent via Parcoursup dans les écoles nationales vétérinaires (Alfort, Lyon-VetAgroSup, Nantes-Oniris et Toulouse). Les écoles nationales vétérinaires n'étaient jusqu’alors pas accessibles en post-bac.

Le décret relatif à l’enseignement vétérinaire a été publié le samedi 5 décembre 2020 au Journal Officiel. Une nouvelle voie d’accès aux écoles nationales vétérinaire est ainsi créée, intitulée « Première Année Commune aux Écoles Nationales Vétérinaires » (PACENV).

Les 160 étudiants recrutés dans le cadre de la procédure Parcoursup accéderont au diplôme d’État de docteur vétérinaire après six ans d’études au sein de l’une des quatre écoles nationales vétérinaires, au lieu de sept ans actuellement. Ils seront rejoints en deuxième année d'études vétérinaires par les étudiants recrutés par les autres voies du concours vétérinaire, notamment celle organisée à l'issue de la classe préparatoire « biologie-chimie-physique-sciences de la terre » (BCPST).

Cette nouvelle voie d’accès aux écoles vétérinaires vise non seulement à augmenter le nombre de vétérinaires formés pour la pratique rurale, mais offre aux élèves de Terminale ayant de bons résultats scolaires mais qui hésitent à s’inscrire dans un cursus de classe préparatoire aux grandes écoles, la possibilité de postuler directement dans une des quatre écoles nationales vétérinaires. Cette réforme s'inscrit dans la volonté du gouvernement de favoriser l'ouverture sociale et diversifier le recrutement des grandes écoles.

Les candidats peuvent dès à présent consulter sur Parcoursup l’offre de formation proposée par les écoles vétérinaires. Ils pourront formuler des vœux à partir du 20 janvier 2022. Toutes les informations sur ce concours sont disponibles sur le site Concours véto post-bac.

À télécharger

Les écoles nationales vétérinaires seront accessibles en post-bac sur Parcoursup, dès l’ouverture de la plateforme (PDF, 206.43 Ko)

CAPA

CAPA/Métiers de l'agriculture

Niveau V-BEP,CAP,CFPA 1er degré
Durée 2 an(s)
320 établissement(s)
Personnes

Auxiliaire de puériculture

L'auxiliaire de puériculture s’occupe de nourrissons ou de jeunes enfants bien portants ou malades. Il participe au bien-être, à l'autonomie et au développement de l'enfant. Il organise des activités d'éveil et participe également à…

Le bien-être animal, qu'est-ce que c'est ?

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Le bien-être animal, qu'est-ce que c'est ?

Le bien-être des animaux est défini comme « l'état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l'animal » (Avis Anses, février 2018).

En effet, un animal ressent des besoins, mais a également des attentes. Selon les réponses à ces attentes et ces besoins, il est capable d'éprouver des sentiments positifs comme négatifs.

La notion de bien-être comprend donc l'état physique, mais également l'état mental positif de l'animal (les deux états étant interdépendants l'un de l'autre) :
un animal en situation de bien-être, c'est un animal qui se porte bien physiquement et mentalement.

Les 5 libertés individuelles d'un animal

Le bien-être animal est souvent traduit par le principe fondamental des 5 libertés individuelles. L'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) reprend ce concept en tant que principe directeur afin de faire ressortir les besoins fondamentaux indispensables pour le bien-être d'un animal.

Elles expliquent les conditions que l'homme doit offrir à l'animal pour assurer son bien-être :

- absence de faim, de soif et de malnutrition : il doit avoir accès à l'eau et à une nourriture en quantité appropriée et correspondant aux besoins de son espèce ;

- absence de peur et de détresse : les conditions d'élevage ne doivent pas lui induire de souffrances psychiques ;

- absence de stress physique et/ou thermique : l'animal doit disposer d'un certain confort physique ;

- absence de douleur, de lésions et de maladie : l'animal ne doit pas subir de mauvais traitements pouvant lui faire mal ou le blesser et il doit être soigné en cas de maladie ;

- liberté d'expression d'un comportement normal de son espèce : son environnement doit être adapté à son espèce (il doit être en groupe si c'est une espèce sociable par exemple).

 

À travers ces 5 libertés, on peut s'assurer de la bientraitance animale : l'animal est dans un environnement conforme à ses besoins.

ANIMAUX

Les charolaises, l’engagement de Léa

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Les charolaises, l’engagement de Léa

A 21 ans, Léa Juniet-Laboisse a repris un élevage voisin de la ferme familiale. Témoignage d’une passionnée investie dans les concours bovins.

Elle les aime ses charolaises. « Je suis née au milieu d’elles. J’aime leur caractère doux, facile à élever, leur rusticité et la qualité de leur viande ». Installée en 2011 dans l’Allier, sur des terres jouxtant l’exploitation de son père, Léa Juniet-Laboisse, 26 ans, élève sur une centaine d’hectares de pâtures, céréales et luzerne, un troupeau de 70 charolaises. Passionnée par la génétique, elle suit de près son troupeau, sélectionnant ses vaches en fonction de leur caractère, leur aptitude au vêlage et de leur qualité bouchère. Pour sa sécurité et celle de son troupeau, la jeune femme a notamment acheté un taureau génétiquement sans corne qu'elle va progressivement croiser avec ses vaches. La jeune femme décline sa passion sur les rings, en tant que juge ou éleveur, lors de concours de race. C’est pour elle un moment d’échange important entre éleveurs, qui l’aide à évaluer son propre travail. Investie dans des associations d’éleveurs de race charolaise et dans le groupement de défense sanitaire, elle est aussi élue à la chambre d’agriculture de l’Allier.

Service de remplacement

Travaillant seule sur l’exploitation, ces différents engagements et la conduite de sa ferme chargent son emploi du temps – semaine et weekends. Elle a heureusement pu souffler – un peu - pendant son congé maternité : elle a bénéficié d’un service de remplacement de quatre mois sur la ferme, salarié employé à temps plein au service de son élevage. Cela ne l’a cependant pas empêché de continuer à suivre la vie de son troupeau, de jour comme de nuit. « Avec ma caméra de vidéosurveillance fixée sur le box des vaches qui allaient vêler, j’ai pu surveiller le bon déroulement des vêlages en donnant le biberon ! ».

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Mathieu et Lancelot : de l'apprentissage à l'installation

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Mathieu et Lancelot : de l'apprentissage à l'installation

À la ferme de la biodiversité, à Gouy L'hôpital (Picardie), Mathieu Devienne et son apprenti Lancelot Thorrignac sont unanimes : « un travail trop répétitif », très peu pour eux ! 60 vaches mères, presque autant de petits veaux, 250 hectares de surface, le tout en bio… les activités ne manquent pas.

À la ferme de la biodiversité, à Gouy L'hôpital (Picardie), Mathieu Devienne et son apprenti Lancelot Thorrignac sont unanimes : « un travail trop répétitif », très peu pour eux ! 60 vaches mères, presque autant de petits veaux, 250 hectares de surface, le tout en bio… les activités ne manquent pas.

« Je travaille une semaine sur deux sur l'exploitation de Mathieu », explique Lancelot, âgé de dix-huit ans. « Le reste du temps, je poursuis ma première année de BTS agronomie et productions végétales au lycée le Paraclet (Amiens). Le matin, on descend aux vaches faire la ration, pailler, nourrir les petits veaux. Je m'occupe aussi des légumes et du transport jusqu'aux coopératives. » Au fur et à mesure, Mathieu confie de plus en plus de tâches à son apprenti. « L'objectif : qu'il soit le plus autonome possible, tout en veillant à sa sécurité et en gardant un œil vigilant ».

Machinisme, élevage, agronomie… le jeune homme s'intéresse à l'agriculture sous toutes ses formes. Une passion que Lancelot – aussi connu sous le pseudonyme de ltagrividéo – partage avec le grand public. En effet, il fait partie des tous premiers agriculteurs à se lancer sur Youtube : « en 2011, j'avais dix ans. Avec mon meilleur ami, on a commencé à diffuser des vidéos sur l'agriculture, les travaux des champs avec mon caméscope. »

Lancelot parvient à réserver des heures pour sa deuxième passion : le hockey. « Je suis en sport études, Mathieu m'a permis d'aménager mes horaires sur la ferme pour pouvoir aller m’entraîner à Amiens deux matins par semaines. Et le week-end, j'enchaîne les compétitions à travers la France. »

Les projets de Lancelot ? « Poursuivre mes études avec peut-être une Licence, m'associer ou m'installer, si possible dans la région et pourquoi pas en bio, c'est l'avenir. Mes parents me soutiennent dans mon projet. »

« Je suis dans la marmite depuis tout petit »

S'installer ? C'est le projet que Mathieu Devienne a réalisé, il y a presque huit ans. « Je suis dans la marmite depuis tout petit », raconte ce petit-fils, fils, frère et beau-frère d'agriculteurs. « Mes grands-parents se sont installés dans la région dans l'après-guerre, ils ont transformé un élevage laitier en élevage allaitant. »

Après un BAC S, Mathieu réalise un BTS, un certificat de spécialisation machinisme puis un certificat de spécialisation technico-commercial. À vingt-neuf ans, Mathieu s'associe en GAEC (groupement agricole d'exploitation en commun) avec son frère Damien. Ils reprennent tous deux la ferme familiale. « C'est important de réfléchir à son projet et de bien le définir quand on s'installe », conseille Mathieu. « On s'engage pour des années ! »

Les deux frères décident de se convertir à l'agriculture biologique. « Il n'y avait pas encore beaucoup d'exploitations engagées en bio quand on s'est lancé. Alors, on est allé se former dans des fermes voisines. Il fallait se rassurer au préalable. Et on s'est rendu compte que faire du bio, c'était faisable. » C'est ainsi que le GAEC de la verte vallée (désormais appelé « ferme de la bio-diversité ») commence l'aventure du bio en 2014. Depuis 2017, Mathieu s'est associé à Simon Lenoir, ce qui a permis d'augmenter la surface de l'exploitation avec la reprise de la ferme familiale de Simon.  

Cidre, jus de pomme, viande bovine blonde d'Aquitaine et croisée Aubrac… La majorité des produits sont vendus dans des coopératives et en circuit court. En 2019, l'ensemble des productions de l'exploitation sera 100% bio.